Nouvelles pédagogies 3.0 et l’exemple de M. Bertolini

Quand je ne travaille pas, que je ne lis pas, que je ne traduis pas, je me forme en nouvelles pédagogies, nouvelles formes de présenter les contenus, le savoir à transmettre. Pourquoi ? Car, en tant qu’enseignants, nous avons tous constaté que nos pratiques n’arrivent pas toujours à tous les étudiants, car ils sont tous bien différent. Car nous avons pu observer que parmi nos 30 ou 150 élèves ou étudiants, certains ont un apprentissage qui passe par le visuel, d’autres par l’auditif et, même certains, par l’affectif. Autant de manières d’appréhender le savoir. C’est pourquoi nous nous efforçons de varier nos supports et nos approches : pour mieux les captiver, mieux les aider à s’approprier les contenus. Je ne vous découvre rien, c’est ce que nous connaissons tous comme pédagogie différenciée.

Depuis quelques années, les enseignants avons intégré le numérique, les TICE, dans nos pratiques d’enseignement.  Notre jeune public aime ce support. Or, nous avons tous été confrontés à quelques désagréments : matériel multimédia dédié aux élèves qui manquent vite d’accessoires indispensables à l’exercice que nous avions prévu, la perte de temps liée à un matériel parfois obsolète, ou aux élèves qui ont perdu leurs mots de passe et un long etc. qui a réussi en plus d’une occasion à nous faire jurer que plus jamais nous ne reviendrons dans l’espace informatique et resterions bien sages dans nos salles de cours. Malgré tout, le numérique s’impose, arrive en force et nous recevons de plus en plus de pression pour l’inclure dans nos pratiques. On pourrait penser qu’il s’agit d’un lobby industriel et économique qui a trouvé dans les établissements d’enseignement la poule aux œufs d’or : renouvellement du parc informatique, vente de licences, formations, logiciels, plateformes, etc. money, money, money.

Peu importe, la réalité est qu’aujourd’hui nous ne pouvons plus nier l’intérêt et les bénéfices du numérique à condition qu’il soit utilisé à bon scient. Et, c’est là, la difficulté pour nous tous. Il ne suffit plus de dire « il faut que les enseignants s’ouvrent au numérique ». Il nous faut :

  • une vrai formation initiale et continue avec un vrai tutorat pour une mise en place progressive et réussie.
  • l’intégration du numérique par tous les membres de la communauté éducative. C’est l’affaire de tous afin de créer d’espaces collaboratifs et d’offrir une certaine cohérence pédagogique aux élèves / étudiants.
  • un temps de concertation entre les membres des équipes pédagogiques afin d’harmoniser ces pratiques et les contenus.

J’envisage le numérique comme un moyen de plus, pas exclusif dans nos pratiques, pour arriver à notre fin : la transmission du savoir au plus large public possible, sans perdre un seul élève en chemin. Cela comprend donc les classes en mode présentiel, mais aussi des cours à distance, des cours intégrant les MOOC’s, les réseaux sociaux, qui permettent de développer certaines compétences, etc. En cherchant de me conforter dans ma vision d’une nouvelle pédagogie 3.0, je suis tombé sur le site de Marco Bertolini, conseiller et formateur, qui nous offre des schémas, des cartes conceptuelles et argumentaires et surtout un résumé très clair des différents techniques d’enseignement qu’il emploie dans la transmission du savoir. Je le félicite, avec lui, tout devient clair et concret.  Je vous recommande cette page donc son post : Formation innovante : BYOD, hybride, netware, cloud, deep learning.

formation-innovanteImage extraite du site de Marco Bertolini

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  1. #1 par Cultures connection le 13 novembre 2014 - 05:19

    Bonjour,
    Je crois que j´ai clairement manqué de professeurs applicant cette technique de la pédagogie différenciée durant mes études et je crois que j´appréhende la savoir toujours par l´affectif !
    Il serait interessant d´ailleurs de voir un article sur votre blog, concernant ce type d´éleves et leurs les facons de les interresser sans pour autant délaisser le reste des éleves.

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  2. #2 par Doctoreando le 13 novembre 2014 - 10:45

    Merci de vous avoir intéressé à mon article et d’y avoir contribué. Votre quête me semble très intéressante et je vais préparer rapidement un article concernant ce sujet, j’inclurai certains liens qui pourront, je l’espère, vous être d’utilité afin de mieux cerner votre façon d’apprendre. D’ores et déjà je peux vous faire part brièvement de mon expérience avec ce profil d’apprenant dans le secondaire, c’est peut-être le plus difficile à aider car chez l’apprenant « affectif », comme je l’ai nommé, les émotions sont souvent incontrôlables et conditionnent leur motivation : « avec qui vais-je apprendre ? Qui seront mes camarades ? » impossible pour lui de faire abstraction de ces paramètres. Il a besoin d’un environnement très sécurisant que nous ne pouvons pas toujours lui offrir et cela peut avoir une incidence très importante qui peut se traduire par un blocage sur la matière enseignée : si l’enseignant ne correspond pas à ses attentes (un regard, un mot peuvent le déstabiliser complétement), s’il ne se sent pas à l’aise dans le groupe-classe, etc., le moindre problème relationnel avec ses camarades peut interférer dans sa motivation et son décrochage immédiat. C’est pourquoi je m’intéresse aux intelligences multiples et la façon d’en tenir compte dans ma pédagogie.
    Bien cordialement,

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